Antonine Chavant avait 20 ans en 1941. Elle vient de fêter son centième anniversaire, le 21 avril 2021, sans se départir du pétillement de l’œil qui la rend si fréquentable. Un anniversaire que Daniel Huillier, président de l’Association nationale des pionniers et combattants volontaires du maquis du Vercors, familles et amis, et Didier Croibier Muscat, sont venus fêter chez elle autour du gâteau de rigueur.
Antonine Chavant est sortie diplômée de l’école normale de Grenoble en juin 1940. Elle a pu rejoindre son domicile et a été nommée institutrice dans la commune de Saint-Georges-d’Espéranche, en bas Dauphiné, à proximité de Lyon. Pour sa première année, elle enseignait devant une classe unique composée d’élèves de 5 à 14 ans.
Elle a rencontré celui qui allait être son mari en 1941, lors d’une conférence pédagogique organisée à la Verpillière. Son mari, André Chavant, fils d’Eugène Chavant, chef civil du Vercors.
Elle n’a rencontré son beau-père qu’après la Libération, à l’occasion de l’inauguration d’un monument en hommage aux combattants des années qui venaient de s’écouler. « Nous ne savions pas exactement ce que faisait mon beau-père pendant l’occupation », dit-elle.
Antonine et André Chavant se sont mariés en 1945. Ils étaient aux yeux de tous « les enfants du patron ».
Bon anniversaire, Antonine.