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Le 5 août 1945, Vassieux-en-Vercors reçoit la croix de compagnon de la Libération

Défilé de la compagnie formée par les anciens du C1

Défilé du 6e BCA à Grenoble le 6 ou le 13 septembre 1944. La compagnie du 6e BCA formée par les anciens du camp numéro 1.

Combattants à Valchevrière, juin 44

Groupe de combattants, maquisards et tirailleurs, à Valchevrière. Juin 1944. Les combats de Valchevrière

Le commandant Huet au cours du premier anniversaire

Le premier anniversaire des combats du Vercors. Vassieux-en-Vercors, le 6 août 1945. Pendant le discours du commandant Huet. François Huet

La section de Villard-de-Lans et les groupes de Méaudre – Autrans de la compagnie Philippe rattachés au 6e BCA

Reconstruire après le départ des troupes allemandes : les réquisitions. Source : AD Isère, 57J36 Vercors. Histoire de la compagnie Philippe

Première commémoration à La Luire

La grotte de la Luire, 6 août 1945. Georges Bidault, ministre des Affaires étrangères, assiste à la première commémoration sur les lieux et au dévoilement d’une plaque mémorielle. La grotte de la Luire, dans la commune de Saint-Agnan-en-Vercors, fut l’un des lieux d’évacuation des blessés de l’hôpital de Saint-Martin-en-Vercors. Découvert par les chasseurs de montagne du Groupement Schwehr le 27 juillet 1944, les blessés graves sont exécutés au pied du sentier qui conduit à la grotte. Un autre, Abdesselem ben Ahmed, est assommé puis pendu sur le chemin qui conduit au hameau de Rousset. Les autres blessés sont fusillés le lendemain, au hameau de Rousset, après avoir été contraints de creuser leurs tombes. Parmi les prisonniers emmenés à Grenoble, les docteurs Ladislas Fischer et Marcel Ullmann et l’aumônier, le R.P. Yves de Montcheuil y sont fusillés le 12 août. Les infirmières sont déportées à Ravensbrück où Odette Malossane meurt le 25 mars 1945. Juliette Lesage, Lilette, qui avait été blessée, passe pour une victime de bombardement et est ainsi épargnée. Le docteur Ganimède aura la vie sauve par la libération de Grenoble. Ce massacre est cité à l’audience du 31 janvier 1946 du procès de Nüremberg.

Tombes provisoires au cimetière des Côtes de Sassenage

Tombe de résistants au cimetière des Côtes de Sassenage (Isère). Photographie vraisemblablement prise en 1944. Ces combattants ont été tués lors de l’assaut des Allemands à Saint-Nizier-du-Moucherotte, les 13 et 15 juin 1944. Il s’agit de Paul Eugène Arnaud, tué au combat au matin du 13 juin à Saint-Nizier-du-Moucherotte ; de Charles Richard, tué au combat le 15 juin à Saint-Nizier-du-Moucherotte et de leurs camarades.
Paul Eugène Arnaud était un ami de jeunesse de Gaston Rossetti – les deux hommes sont montés ensemble au Vercors à compter de l’ordre de mobilisation du 9 juin 1944. Ensemble ils jouaient au rugby. Paul Arnaud aurait dû être le parrain du fils de Gaston Rossetti, Henri, né le 30 décembre 44. Mobilisé, Paul Arnaud avait été fait prisonnier avant de réussir à s’échapper d’Allemagne. De famille protestante originaire du Trièves, sa mère était veuve depuis 1929, il était son fils unique célibataire.
Aujourd’hui, Paul Eugène Arnaud est inhumé au cimetière des Côtes de Sassenage. Dans ce cimetière, on trouve également la tombe de Georges Jasserand, mort à 36 ans en faisant sauter le pylône électrique de la Grande Rivoire aux Grand’ Côtes de Sassenage. Aucune mention ne précise la date de son décès.
Charles Richard, 19 ans en 1944, était l’un des plus jeunes des Sassenageois montés au maquis. Il est aujourd’hui inhumé au vieux cimetière de Sassenage.
Dans ce dernier, un carré militaire comprend les sépultures de René Augustin et Robert Jean Repelin. René Augustin, 18 ans, chasseur au 6e BCA – compagnie Brisac -, a été exécuté aux Engenières à Sassenage le 31 juillet 1944 ou le 1er août 1944. Robert Jean Repellin, né le 29 janvier 1922 à Sassenage, a été tué le 13 juin 1944 à Saint-Nizier-de-Moucherotte où il combattait dans les rangs de la compagnie Brisac du 6e BCA.

Gaston Rossetti

Le récit des combats du 13 juin, publié vraisemblablement dans un bulletin de l’Association nationale des anciens combattants de la Résistance

« Les résistants, ici, avaient choisi la France libre, notre soleil »

Le 16 avril dernier, Emmanuel Macron a présidé à Vassieux-en-Vercors une cérémonie officielle en mémoire des résistants et des victimes civiles des attaques de la Milice pétainiste et des combats du Vercors. C’est le premier président de la République à rendre cet hommage, 80 ans après les combats de l’été 1944. Le 26 septembre 1963, le général de Gaulle avait fait une halte à la nécropole de Vassieux, dans le cadre d’un déplacement dans la Drôme, sans y prononcer d’allocution. Ce 16 avril 2024, Emmanuel Macron était ainsi le premier…

Daniel Huillier reçoit le prix « soldat de montagne »

…œuvre au service de la mémoire de la nation. De gauche à droite : général Hervé de Courrèges, commandant de la 27e Brigade d’infanterie de montagne ; général Benoit Houssay, gouverneur militaire de Marseille et officier général de la zone de défense et de sécurité Sud, ancien commandant de la 27e Brigade ; Son Altesse Royale la princesse Marie de France, Princesse Gundakar de Liechtenstein, nièce du Prince François, marraine du 7e BCA – la fille aînée du Comte de Paris et de la Duchesse de Montpensier participe chaque année aux cérémonies du 7ème…

La mémoire des fusillés du cours Berriat

Ce n’est pas fini », disait Hubert Arnaud, maire de la commune d’Autrans-Méaudre, lors des cérémonies qui avaient lieu dans les deux villages de sa commune, ce 14 août 2020 dans l’après-midi. Deux villages dont étaient issus trois des vingt fusillés du cours Berriat, à Grenoble, le 14 août 1944. Ouverture de la cérémonie du souvenir, à Méaudre, vendredi dernier en début d’après-midi.. Ces vingt jeunes hommes avaient été arrêtés dans le Vercors, à Autrans, Méaudre et Villard-de-Lans. Ils étaient détenus à la caserne de Bonne. Ils ont été fusillés…