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De Gaulle et Chavant

Le général de Gaulle et Eugène Chavant (Clément). Le général de Gaulle, en visite dans la Drôme en septembre 1963, a fait une halte à la nécropole de Vassieux. Aucun président de la République n’a jamais présidé les cérémonies commémoratives des combats du Vercors. Vassieux-en-Vercors est la seule commune Compagnon de la Libération à n’avoir jamais accueilli une visite officielle d’un président de la République. Eugène Chavant

vercors-resistance.fr, un site labellisé

Un 75e anniversaire, ce n’est pas une date comme une autre. Et cette année 2019 est celle du 75e anniversaire des combats de l’été 1944 dans le Vercors. Celle aussi des débarquements de Normandie et de Provence, de la libération du joug de l’occupation allemande. Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès de la ministre des armées, avait annoncé en début d’année la création d’un label « 75e anniversaire des débarquements et de la Libération » destiné à identifier les projets commémoratifs et mémoriels les plus remarquables. Ainsi, et dans l’ensemble du territoire,  un appel…

Instruction à la mitrailleuse, identification Pitoulard

Saisie d’écran (Arte) : instruction à la mitrailleuse par des membres du commando américain Justine. Compagnie Chabal, La Rivière (hameau de la commune de la Chapelle-en-Vercors), 13 ou 14 juillet 1944. Robert Pitoulard à l’image. Identification effectuée par Robert Pitoulard.

Un homme d’engagement, Eugène Chavant

…Vercors, “le patron, comme nous l’appelions et comme nous l’appelons encore aujourd’hui entre nous”, disait Daniel Huillier. Le président Huillier rappelait ce que fut le rôle d’Eugène Chavant, Clément dans la Résistance, dès les premières décisions sur l’organisation du maquis, au cours des combats puis de la reconstruction après le martyr d’un territoire et de ses habitants. Le message de Clément “L’engagement de Clément nous rappelle que ”la paix est un état instable et précaire, que la liberté n’est pas un droit acquis mais une reconquête inlassable”. Depuis que Clément…

Gaston Cathala au 159e régiment d’infanterie alpine

Gaston Cathala au 159e régiment d’infanterie alpine, le 15-9, en 1938, grade de sergent. Gaston Cathala est né le 17 décembre 1918 à Noidans-lès-Vesoul (Haute-Saône). La famille Cathala s’installe à Domène (Isère). Gaston Cathala y passe son enfance. Les parents sont concierges de l’usine du Moutiers des Papeteries du Domeynon. Appelé avec la classe 1938, il s’engage pour quatre ans au 6e BCA, nommé caporal le 1er mai 1939. Le 14 janvier 1940, il est affecté au 24e Bila (bataillon d’infanterie légère) dans le secteur fortifié du Dauphiné, à la section éclaireurs skieurs (SES). Il est mobilisé sur le front des Alpes et rejoint le sous-groupement à la Beaume, en Isère, le 29 août 1940. Le 20 juillet 1941, il est affecté au détachement du 159e RIA de Briançon. Le 28 novembre 1942, à la dissolution de l’Armée d’armistice, il se retire à Embrun. Le 17 juillet 1943, il épouse Micheline Pichon, originaire de Briançon. Il est contacté par le lieutenant Alain Le Ray, tout comme lui ancien du 159e RIA, à la recherche de sous-officiers pour encadrer les premiers camps du Vercors. Il prend alors pour pseudonyme Grange. Le 5 mars 1943, il rejoint le Vercors. Le lieutenant Le Ray (Rouvier) le place à la tête du Camp 4 à La Cornouze. Sa jeune épouse le suit et s’installe à Saint-Agnan, lieu-dit Les Bérards-en-Vercors. Le 10 septembre 1943, il commande le C6 fondé par Benjamin Malossane, qui vient d’absorber le C4 à la cabane de la Chau. En octobre 1943, après l’affaire désastreuse avec des soldats italiens, le C6 se replie au monastère de l’Esparron et fusionne avec le C8 pour devenir le C11. Le 3 février 1944, les troupes allemandes attaquent le monastère, Grange réussi à exfiltrer ses hommes avec un minimum de pertes. Le C11 rejoint alors l’escadron Hardy du 11e Cuir, jusqu’à fin juin 1944, lorsque le C11 s’installe au col de Rousset, toujours sous les ordres de Cathala, promu lieutenant. Venu en renfort les 14 et 15 juin 1944, il participe activement avec ses hommes du C11 au combat de Saint-Nizier-du-Moucherotte, où Grange est cité à l’ordre du régiment : “A tenu à Saint-Nizier le 15 juin 1944 pendant plusieurs heures une position très exposée, attaquée par un ennemi très supérieur en nombre et plein de mordant.”

Le 1er juillet 1944, le C11 est incorporé au 3e escadron du 11e Cuir. Grange est nommé capitaine FFI le 1er juillet 1944, il prend le commandement du secteur du col de Rousset.

Le 21 juillet, dans la cuvette de Vassieux, l’attaque des troupes allemandes aéroportées se porte au niveau du terrain Taille Crayon. Le 11e Cuir est appelé en renfort. Grange avec son escadron est rapidement au contact avec un ennemi fortement armé et aguerri. La contre-attaque échoue, faute d’armes lourdes et de moyens radio, et l’ordre de repli donné. Face au déferlement des troupes allemandes sur le Vercors, après avoir participé au combat du 23 juillet au col de Rousset, Grange fait obstruer à la dynamite les entrées du tunnel où sont entreposés armement et munitions. Le Vercors est investi par les troupes allemandes. Prévenu de l’ordre de dispersion, Grange se replie avec ses hommes dans la forêt de Lente. Du 23 au 29 août 1944, le 3e escadron du 11e Cuir. participe à la libération de Romans, puis à celle de Lyon le 3 septembre.

Après une carrière militaire qui le conduira d’Indochine en Afrique du nord, Gaston Cathala décède à La Turbie (Alpes-Maritimes) le 31 octobre 1994.

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Recherche de documents

…à compléter les informations qui accompagnent les documents déjà publiés et à enrichir cette base de données avec les archives que vous possédez. Pour cela, contactez-nous. Utilisation. Pour retrouver les documents afférents à la compagnie Daniel, vous pouvez notifier votre recherche entre guillemets – “compagnie Daniel” ou “Raymond Anne”, etc. – : cela évitera les documents comportant le prénom Daniel ou celui de Raymond en recherchant uniquement l’expression exacte. Ce moteur de recherche propose un système de concordances partielles – un mot reconnu dans un ensemble – qui inclut la…

Gaston Cathala

Gaston Cathala, à l’âge de 18 ans. Gaston Cathala est né le 17 décembre 1918 à Noidans-lès-Vesoul (Haute-Saône). La famille Cathala s’installe à Domène (Isère). Gaston Cathala y passe son enfance. Les parents sont concierges de l’usine du Moutiers des Papeteries du Domeynon. Appelé avec la classe 1938, il s’engage pour quatre ans au 6e BCA, nommé caporal le 1er mai 1939. Le 14 janvier 1940, il est affecté au 24e Bila (bataillon d’infanterie légère) dans le secteur fortifié du Dauphiné, à la section éclaireurs skieurs (SES). Il est mobilisé sur le front des Alpes et rejoint le sous-groupement à la Beaume, en Isère, le 29 août 1940. Le 20 juillet 1941, il est affecté au détachement du 159e RIA de Briançon. Le 28 novembre 1942, à la dissolution de l’Armée d’armistice, il se retire à Embrun. Le 17 juillet 1943, il épouse Micheline Pichon, originaire de Briançon. Il est contacté par le lieutenant Alain Le Ray, tout comme lui ancien du 159e RIA, à la recherche de sous-officiers pour encadrer les premiers camps du Vercors. Il prend alors pour pseudonyme Grange. Le 5 mars 1943, il rejoint le Vercors. Le lieutenant Le Ray (Rouvier) le place à la tête du Camp 4 à La Cornouze. Sa jeune épouse le suit et s’installe à Saint-Agnan, lieu-dit Les Bérards-en-Vercors. Le 10 septembre 1943, il commande le C6 fondé par Benjamin Malossane, qui vient d’absorber le C4 à la cabane de la Chau. En octobre 1943, après l’affaire désastreuse avec des soldats italiens, le C6 se replie au monastère de l’Esparron et fusionne avec le C8 pour devenir le C11. Le 3 février 1944, les troupes allemandes attaquent le monastère, Grange réussi à exfiltrer ses hommes avec un minimum de pertes. Le C11 rejoint alors l’escadron Hardy du 11e Cuir, jusqu’à fin juin 1944, lorsque le C11 s’installe au col de Rousset, toujours sous les ordres de Cathala, promu lieutenant. Venu en renfort les 14 et 15 juin 1944, il participe activement avec ses hommes du C11 au combat de Saint-Nizier-du-Moucherotte, où Grange est cité à l’ordre du régiment : “A tenu à Saint-Nizier le 15 juin 1944 pendant plusieurs heures une position très exposée, attaquée par un ennemi très supérieur en nombre et plein de mordant.”

Le 1er juillet 1944, le C11 est incorporé au 3e escadron du 11e Cuir. Grange est nommé capitaine FFI le 1er juillet 1944, il prend le commandement du secteur du col de Rousset.

Le 21 juillet, dans la cuvette de Vassieux, l’attaque des troupes allemandes aéroportées se porte au niveau du terrain Taille Crayon. Le 11e Cuir est appelé en renfort. Grange avec son escadron est rapidement au contact avec un ennemi fortement armé et aguerri. La contre-attaque échoue, faute d’armes lourdes et de moyens radio, et l’ordre de repli donné. Face au déferlement des troupes allemandes sur le Vercors, après avoir participé au combat du 23 juillet au col de Rousset, Grange fait obstruer à la dynamite les entrées du tunnel où sont entreposés armement et munitions. Le Vercors est investi par les troupes allemandes. Prévenu de l’ordre de dispersion, Grange se replie avec ses hommes dans la forêt de Lente. Du 23 au 29 août 1944, le 3e escadron du 11e Cuir. participe à la libération de Romans, puis à celle de Lyon le 3 septembre.

Après une carrière militaire qui le conduira d’Indochine en Afrique du nord, Gaston Cathala décède à La Turbie (Alpes-Maritimes) le 31 octobre 1994.

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Défilé du 6e BCA à Grenoble

Défilé de la 2e compagnie du 6e BCA (ancienne compagnie Chabal) le 6 septembre 1944 à Grenoble. Robert Bennes reçoit un bouquet de fleurs. Robert Bennes

Reportage sur l’inauguration du mémorial de la Résistance le 21 juillet 1994

Le mémorial de la Résistance en Vercors a été inauguré le 21 juillet 1994, à l’occasion du 50e anniversaire des combats de l’été 1944. Il se situe au col de la Chau, sur les hauteurs de Vassieux. Cette inauguration s’est déroulée en présence du Premier ministre Édouard Balladur. Cette archive de l’INA retrace cette journée.

Daniel Huillier raconte son adolescence de résistant du Vercors

…Huillier et la résistance dans le Vercors. Ils ont ainsi reçu le 23 février la visite de Daniel Huillier, président de l’Association nationale des pionniers et combattants volontaires du maquis du Vercors, familles et amis (ANPCVMV-FA). L’entretien était précédé par la projection du film produit par l’ANPCVMV-FA, Résistants du Vercors, des vies engagées, film de Pascal Boyadjian et Michel Pernet, que l’on peut voir ici. L’échange qui s’en est suivi entre Daniel Huillier et les collégiens fut riche, émouvant souvent. Le président de l’association avait l’âge des collégiens lorsqu’il a…