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Pour reprendre le combat sur le front des Alpes, après le défilé de la libération de Grenoble en septembre 1944, trois sections issues des camps du Vercors-Nord sont constituées et acheminées par train à Briançon. La 2ème section de la 1ère compagnie du 6e BCA (bataillon de chasseurs alpins) reconstitué, est composée d’anciens maquisards du camp C3. La 1re section et la 3e section sont composées de maquisards des camps C1 et C5.

Le 14 septembre 1944, les anciens du C3. Premier rang assis de gauche à droite : Philippe Laroche, Lino Refuggi, Marcel Chapon, Gaston Orion. Deuxième rang, accroupis : Claude Condamin, Paul Comtet, Joseph Guiboud Ribaud, Raoul Bourne-Chastel. Troisième rang debout : Henri Condamin, Hugues Tavernier, Henri Chemin, Louis Arrachart, Albert Ravix.

Émile Bernard a été arrêté à Gresse-en-Vercors le 23 juillet 1944 et fusillé le 30. Marie-Thérèse Lavault est l’un de ses enfants. Professeur d’histoire, elle a voulu connaître les faits. Pour témoigner et transmettre. Ce qui l’a conduite, entre autres, à nous communiquer des documents conservés par sa famille. Laisser des traces, “permettre aux chercheurs et au public d’avoir accès à ces documents”. En nous communiquant les images et textes aujourd’hui disponibles sur ce site de l’association des Pionniers, Marie-Thérèse Lavault, fille d’Emile Bernard – fusillé le 30 juillet 1944…

Fait prisonnier en mai 1940, Pierre Brunet s’évade en juin 1941 pour rejoindre son Royans. À la fin de l’année 1942, la ferme d’Ambel accueille le premier camp du Vercors, le C.1 sous la couverture d’une exploitation forestière créée par Victor Huillier et son beau-frère Glaudas. Le directeur de l’exploitation était Louis Bourdeaux, ancien officier de chasseurs alpins, Fayard, futur commandant du 14e B.C.A. Les créateurs du camp, Victor Huillier et Jacques Samuel en confient la responsabilité à Simon, frère de Jacques. Pierre Brunet et André Valot, Stephen, complètent l’encadrement. Pierre Brunet s’occupe des faux papiers et du ravitaillement, en liaison avec Benjamin Malossane, de Saint-Jean-Royans, Brun, Bellier… En juin 1944, en forêt de Lente, Pierre Brunet est affecté au bataillon Fayard, le 14e bataillon de chasseurs alpins. Le lieutenant Brunet va participer aux combats du Vercors jusqu’à la fin du mois de juillet, avant de participer aux combats pour la libération de Romans en août, puis de Lyon au début septembre. Il sera successivement ou simultanément président de la section romanaise et péageoise des Pionniers du Vercors, puis vice-président national et président de l’Amicale du 11e Cuirassiers.

Henri Cheynis, Noël (1918-1944). Né à La Bâtie-Rolland (Drôme). Sous-lieutenant du génie il entre au maquis de Malleval-en-Vercors (Isère) en 1943. Il échappe de peu à la mort lors de l’attaque du maquis le 29 janvier 1944 par les troupes allemandes. En mars il devient chef du camp 5 (C5), basé sur la commune de Méaudre. Lors des combats de la Croix-Perrin, il est grièvement blessé à la cheville au premier jour de l’attaque. Refusant de se faire évacuer par ses camarades, il est achevé au lieu-dit Echarlière, commune d’Autrans (Isère).

Raymond Lévy était intégré au camp 4 du Vercors, puis au C6 (le C4 ayant été absorbé par le C6). Il a notamment participé aux combats lors de l’attaque allemande sur le monastère de l’Esparron, durant laquelle il est blessé ; à la bataille du Vercors du 13 juillet au 18 août 1944, dans la cuvette de Vassieux et au col de Rousset (Drôme) ; à des actions et engagements sur les voies de communications de la vallée du Rhône ; à la prise de Romans-sur-Isère et de Lyon. Il a participé aux combats de la Libération au sein du 3e escadron (Cathala) du 24e bataillon de marche de la 1re division française libre (DFL). Le 24 novembre 1944, Raymond Lévy est tué à 17 heures au combat de Grosmagny (Territoire de Belfort). En savoir plus

Un récit paru dans un journal qui pourrait être le bulletin de l’Association nationale des anciens combattants de la Résistance, à une date qui n’est pas connue. Pour nous communiquer cette information, merci de nous contacter.
D’autres récits

…und so auf die deutschen Truppen im Hinterland einwirken zu können. Jean Moulin und der Militärstab der France Combattante (also des kämpfenden Frankreich) erklärten das Projekt im Februar 1943 für rechtsgültig; es wurde „Projet Montagnards“ getauft. Daraufhin versammelte Pierre Dalloz für die Umsetzung des Projekts eine kleine Mannschaft, die vornehmlich aus Soldaten bestand. Diese beiden Initiativen schlossen sich zusammen und gründeten eine Kampfgruppe, in welcher sich Mitglieder der Franc-Tireurs und Initiatoren des Motagnards-Projektes zusammen fanden. Damit sollten das Projekt Dalloz’ auf militärisches Niveau gehoben und die Lager der Widerstandskämpfer einem…

…Troussier, le successeur de François Ullmann à la tête de la compagnie civile Philippe, lorsque Ullmann a été nommé à la tête des compagnies de Villard, Autrans et Méaudre ; Victor Huillier ; Paul Bonnet, plus tard président du club de hockey ; Gabriel Guigon, président du club de hockey ; André Ravix, pionnier du Vercors, compagnie Philippe, futur maire de Villard-de-Lans. En bas de gauche à droite : Daniel Huillier, plus tard président du club, aujourd’hui président de l’association des Pionniers du Vercors ; André Glaudas, neveu de Jean membre du premier groupe de Villard ; ?;…

Lhe membership to the National Association of Pioneers and Voluntary Combatants of the Vercors maquis, family and friends is open to the combatants of the Vercors, their descendants, their families and to people who commit themselves to concretely support its action. The application must therefore be motivated and sponsored by a member of the Association. The absence of sponsorship is not an impediment because a request for sponsorship can be made to the Board of Directors which validates all memberships. To apply for membership, simply fill out this form. All…

Anthelme Croibier Muscat et Micheline Blanc Croibier Muscat. Avril 1944, Grenoble. Groupe franc de Combat, groupe Vallier. Micheline Croibier Muscat       Anthelme Croibier Muscat