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Jean Prévost (1901-1944). Écrivain, il est mobilisé en 1939 au service du contrôle téléphonique. En 1940, Jean Prévost s’installe à Lyon et prend part à la création d’un journal clandestin. En 1943, il intègre le deuxième Comité de combat du Vercors en remplacement de Pierre Dalloz, ami d’avant guerre, de qui il a reçu la confidence de l’idée du plan Montagnards dès 1941. En juin 1944, il commande une compagnie civile, la compagnie Goderville, engagée à Saint-Nizier-du-Moucherotte où elle contribue à repousser l’attaque allemande. En juillet, il tient un secteur vulnérable de la ligne de défense du Vercors. En août 1944, alors qu’il tente de quitter le massif encerclé, il est tué par des soldats allemands près de Sassenage, avec quatre de ses camarades.
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Les combats du 13 juin 1944

Jean Prévost (1901-1944). Écrivain, il est mobilisé en 1939 au service du contrôle téléphonique. En 1940, Jean Prévost s’installe à Lyon et prend part à la création d’un journal clandestin. En 1943, il intègre le deuxième Comité de combat du Vercors en remplacement de Pierre Dalloz, ami d’avant guerre, de qui il a reçu la confidence de l’idée du plan Montagnards dès 1941. En juin 1944, il commande une compagnie civile, la compagnie Goderville, engagée à Saint-Nizier-du-Moucherotte où elle contribue à repousser l’attaque allemande. En juillet, il tient un secteur vulnérable de la ligne de défense du Vercors. En août 1944, alors qu’il tente de quitter le massif encerclé, il est tué par des soldats allemands près de Sassenage, avec quatre de ses camarades.
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Les combats du 13 juin 1944

Il y a cinquante-trois ans disparaissait Eugène Chavant, celui que ses compagnons de résistance appelaient „le patron“. Eugène Chavant, chef civil de la Résistance, compagnon de la Libération des mains du général de Gaulle, fondateur de l’Association nationale des Pionniers du Vercors. Comme chaque année, la cérémonie qui marque le souvenir de ce grand résistant s’est déroulé devant le monument qui porte son nom, dans le centre de Grenoble. A l’issue de l’ouverture la cérémonie ce dimanche 30 janvier sous les auspices d’Alain Carminati, trésorier, il revenait à Daniel Huillier, président…

Samb ou Samba N’Dour. Soldat de la 65e compagnie du GMIR n°5 (Groupement militaire d’indigènes coloniaux rapatriables). Comptant 165 militaires prisonniers à Lyon, au Camp de la Doua. Cette compagnie était composée de soldats africains venus de tous les horizons, qui avaient été regroupés attendant leur rapatriement en Afrique. Soumis au travail forcé, une cinquantaine d’entre eux rejoint le maquis du Vercors le 23 juin 1944, après avoir éliminés leurs gardiens. Samba N’Dour est blessé au combat lors de la prise de Romans, avenue Thiers (aujourd’hui avenue Jean Moulin), le 22 août 1944. Il décède le 24.

…l’Intérieur (FFI) de l’Isère, il préparera toutes les unités combattantes – des maquis du Vercors à la compagnie Stéphane – aux grandes manœuvres précédant la Libération. L’action stratégique des maquis coordonnés par celui que l’on appelait alors Sylvain permettra aux Alliés, débarqués moins de trois mois après sa disparation, de libérer l’Isère en quelques jours. Issu d’une pieuse famille de militaires lorrains, il mettra son savoir-faire, son courage et ses brillantes qualités de commandement au service de l’armée française jusqu’à la dissolution de son bataillon, le 27 novembre 1942. C’est…

…et patriotes de l’Isère (FNDIRP); l’Amicale des Anciens de la section Porte du Maquis de l’Oisans; l’Association des Anciens Résistants du secteur 3 AS Isère et Maquis des Chambaran ; l’Association des Amis du Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère – Maison des Droits de l’Homme ; l’Association des anciens FTPF de l’Isère ; l’Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance de l’Isère (ANACR) ; l’Association Nationale des Pionniers et Combattants volontaires du Maquis du Vercors Familles et Amis. Il est soutenu par…

…a été nommée institutrice dans la commune de Saint-Georges-d’Espéranche, en bas Dauphiné, à proximité de Lyon. Pour sa première année, elle enseignait devant une classe unique composée d’élèves de 5 à 14 ans. Elle a rencontré celui qui allait être son mari en 1941, lors d’une conférence pédagogique organisée à la Verpillière. Son mari, André Chavant, fils d’Eugène Chavant, chef civil du Vercors. Elle n’a rencontré son beau-père qu’après la Libération, à l’occasion de l’inauguration d’un monument en hommage aux combattants des années qui venaient de s’écouler. „Nous ne savions…

Parcours de la 1ere compagnie, compagnie Dufau, camp C1. En savoir plus

Paul-Jean Peuvrel (Gachon dans la Résistance) a participé aux combats de Saint-Nizier et de la Croix-Perrin, en juin et juillet 1944. Né le 28 novembre 1922 à Metz et avait rejoint le 9 juin 1944 la compagnie Brisac (Belmont) du 6e bataillon de chasseurs alpins. Il servait sous les ordres du lieutenant Paccalet. Après le maquis, il a participé à la libération de Lyon puis combattu sur le front des Alpes à compter de septembre 1944. Démobilisé en novembre 1945, il s’est installé dans le Gard. Il était titulaire de la Médaille militaire.

Les combats de Saint-Nizier

Léon Besse est né le 24 juin 1920 à Roche-d’Agout, dans le Puy-de-Dôme. Serrurier et maréchal-ferrant de profession, il entra dans la Résistance le 1er mars 1944 et fut affecté à la compagnie Bourdeaux (Fayard) – compagnie civile constituée dans le pays de Royans –  jusqu’au 1er octobre 1944. Il participa ensuite à la libération du pays avec le 11e Cuirs. Léon Besse combattit notamment dans les Vosges et en Alsace.