Le 22 août 1944, Grenoble se réveille. L’armée allemande a quitté la ville dans la nuit. Le 1er bataillon de choc américain arrive par ce qui est aujourd’hui le cours de la Libération.
C’est la liesse de ce jour qui était commémorée ce 22 août 2023. Mais aussi les sacrifices de ceux qui ont résisté, combattu pendant les années sombres de l’occupation.
Renaud Pras, chef du protocole de la ville de Grenoble, exposait les faits lors de la cérémonie qui s’est déroulée au Jardin de ville, sur le parvis des Droits de l’homme, devant la plaque qui commémore l’arrivée du 1er choc, puis au Polygone, devant le mémorial qui rappelle le nom des héros de la Résistance grenobloise qui, pour trop d’entre eux, ont péri sous les coups de l’armée allemande et des forces de répression nazies.
Daniel Huiller, président de l’Association nationale des pionniers et combattants volontaires du maquis du Vercors, familles et amis, évoquait ainsi la manifestation du 11 Novembre 1943, massive et durement réprimée par les soldats d’occupation, ainsi que la Saint-Barthélémy grenobloise, des jours tragiques de la fin novembre 43 aux cours desquels des dirigeants de la Résistance grenobloise furent arrêtés ou abattus.
La cérémonie s’est achevée par les traditionnels dépôts de gerbes devant le monument.
Cette journée commémorative s’est poursuivie dans les salons de l’hôtel de ville. Emmanuel Carroz, adjoint au maire de Grenoble à la mémoire, aux migrations et aux coopérations internationales, a souligné l’ampleur des manifestations prévues pour le 80e anniversaire de la libération de Grenoble, l’année prochaine, en 2024.